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Last Man Standing.
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the last man standing

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MessageSujet: - contexte.   - contexte. EmptyLun 11 Avr - 0:48


last man standing.
i'll be the last man home.
Il fouilla la poche de sa chemise usée par le temps, souillée par le sang, et en sortit un vieux paquet de cigarettes. Il en tira une, tordue, déchirée par endroits et la posa au coin de sa bouche asséchée par la soif. Il craqua une allumette et alluma le bout fatigué de « son petit plaisir » comme il avait pris l'habitude d'appeler ses cigarettes. Ce petit plaisir qui devenait de plus en plus rare au fur et à mesure que les jours, que les mois passaient. Il tourna à gauche à un panneau « stop », à peine visible, envahi par les hautes herbes: « C'est censé être là ... » marmonna-t-il, serrant ses lèvres autour du filtre jauni de sa clope.

Et là, il freina brutalement. Rien. Que dalle. Enfin, si, il y avait quelque chose: une horde de rôdeur. Mais sinon, c'était la forêt, encore et toujours la forêt. Pourtant, il avait suivi les plan de Drake à la lettre. Pendant trois jours, il avait conduit en direction d'une destination fantôme, qui n'existait pas. On lui avait promis un village pour se reposer, mais finalement, il n'y avait rien. Connard de Drake ... Il aurait dû se douter qu'il lui racontait des conneries. Et maintenant, le bruit du moteur avait attiré la meute de rôdeurs qui se dirigeait dangereusement vers la vieille voiture rouillée dans laquelle le jeune homme pestait.

Il tourna la clé pour redémarrer son vieux bolide mais rien ne se passa, si ce n'est le grondement sourd d'un moteur malmené. Et eux qui tambourinaient contre la carrosserie gondolée et sale de la voiture, claquant des dents, collant leur peau flétrie et griffant désespéramment les fenêtres de l'habitacle: « Merde, merde, merde ... Fait chier ! ». Il ne pouvait plus s'échapper. Il n'avait pas assez de balles pour dégager un passage et la masse était trop importante pour parvenir à s'en tirer sans se faire mordre ou griffer: il était fichu. La panique commençait à l'emporter. Il tira vivement de sa poche une photo de sa fille et de sa femme, l'embrassa et attrapa son revolver sur le siège passager et dit ces quelques mots avant d'enfoncer le canon dans sa bouche: « Vous m'aurez pas, bande de salauds ... ».
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